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À PROPOS DE MARIE THERES

1978 - 1980
 

1982 - 1984
 

1982 - 1985
 

2012

Pennsylvania Academy of the Fine Arts, Philadelphia Pa. 
 

Académie Penninghen, Paris/ France
 

Ecole Du Louvre, Paris/ France - Bachelor of Art History
 

Japanese Sôsaku-hanga woodblock printmaking at Inokuma School, Kyoto/ Japan

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Originaire d'Allemagne, Marie Theres Berger a étudié la peinture à l'Académie des Beaux-Arts de Philadelphie et plus tard l'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre à Paris, la conduisant à vivre en France depuis les années 1980. Ses œuvres ont été exposées dans des galeries à Paris, New York, Philadelphie, Berlin ainsi que dans de nombreuses autres villes.

 

Durant ses études à l'Ecole du Louvre, elle s'est consacrée particulièrement à l'étude de la peinture du fauvisme français et de l'expressionnisme allemand, ce qui a eu un impact majeur sur sa peinture à ce jour. En 1984, elle a rencontré la peintre américain JM, avec qui elle était  amie jusqu'à sa mort et qu'elle considère comme son mentor.

 

Pendant plusieurs années, Berger a peint dans son atelier parisien et a travaillé comme conférencière dans les musées parisiens et nationaux français. Aujourd'hui, elle partage son temps entre Paris et le sud de la France, où son atelier est situé près de la ville d'Uzès.

 

Ses peintures traitent principalement de thèmes qu'elle puise dans la nature et sa propre imagination, ses toiles se nourrissent de couleurs vibrantes et de coups de pinceaux spontanés. Des rendus luxuriants de la flore et de la faune caractérisent l'œuvre, l'application de la peinture dans des gestes libres repousse les frontières entre l'abstrait et le figuratif, explorer les émotions et exprimer le sentiment de l'acte actuel de peindre. Dépeignant des sensations plutôt que des réalités tangibles.

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Le Vertige des fleurs / PIERRE CHARRAS

 

"La peinture est comme la vie, belle et terrifiante.

 

Parfois, on ne sait plus laquelle imite l'autre. On est debout au bord d'une plage, au soleil. C'est beau. Et pourtant la peur vous prend aux épaules. Car il n'y a pas que l'image, il y a aussi le bruit des vagues. Deux sens sollicités en même temps, ça vous donne le vertige.

 

C'est la même inquiétude qui vous saisit devant les fleurs de Marie Theres Berger. Parce qu'on ne fait pas que les voir, ces fleurs, on les sent. On est tombé dedans, on est tombé. Il y a ces contours indéchiffrable, toutes ces couleurs sauvages; mais il y a aussi cette odeur enivrante des fleurs au printemps. L'odorat doit partager avec la vue. C'est un combat. La tête vous tourne.

 

Et le ciel? Ou est le ciel? Il n'y a pas de place pour lui dans ces grands formats. On est tout contre les bulbes; à hauteur des tiges, presque; si près des racines, de la terre. De la vie alors? Oui de la vie! Elle est là, veillée par la beauté. Et c'est ce qui nous pousse à regarder. Et nous restons là, interdits, captivés, fascinés. Car l'art sidère toujours; il n'y a aucun moyen de fuir, seulement celui de contempler une fragile beauté qui va s'abîmer.

 

C'est ce qui nous voulions, non? De l'éphémère. Mais nous espérons aussi que ça durera. La peinture n'est pas autre chose: l'éphémère qui dure. Cette beauté va-t-elle se faner, se corrompre? Ca ne peut pas tenir, des fleurs. Ca ne peut pas tenir? Celles-ci, peut-être. Et si elles étaient là pour nous guérir de la mort? Ne semblent-elles pas protégées par un film? Sont elles sous l'eau? Les voit-on à travers une vitre? A travers nos larmes?

 

On ne sait plus. Nous y revoilà. Nous avons cessé d'être sereins. La peur est de retour. Elle nous attire contre elle et nous aimons son étreinte. Encore un vertige. Encore notre cœur qui bat. Les images de Marie Theres Berger sont comme nos fragiles vies. Allons les frôler de nos regards, la narine palpitante. Et ne boudons pas l'ivresse qui va nous saisir."

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